Ghindin interprète Profofiev

Publié le par Paul Moes

opl.gifLe 31 janvier 2008à 20.00 heures à la Philharmonie
 
Orchestre Philharmonique du Luxembourg
 
Vladimir Spivakov, Direction

Alexandre Ghindin, piano

Vladimir Teodorovitch Spivakov  est né en 1944 dans l'ex-URSS au sein d'une famille de musiciens.
 
Si la Russie est la terre de son coeur, Vladimir Spivakov n'en finit pas de rêver à un grand élan oecuménique entre les peuples et les artistes. C'est dans cet esprit qu'il assume depuis dix sept ans ( 1989 ) la direction artistique du Festival International de Colmar.

Virtuose aux qualités exceptionnelles, chef d'orchestre invité des plus grandes formations, directeur charismatique de son ensemble, Les Virtuoses de Moscou, spivakov2.jpgVladimir Spivakov est également depuis 1999 directeur musical et chef principal de l ' Orchestre National de Russie ( RNO).
 
Après avoir remporté de nombreux prix aux concours internationaux de violon ( Montréal, Long-Thibaud à Paris, Tchaïkovski à Moscou, Paganini à Gênes...), Vladimir Spivakov entreprend une brillante carrière internationale. Il est lancé en Occident avec une tournée triomphale aux Etats-unis en 1975 et de nombreux concerts en Europe. Les orchestres les plus renommés l'accueillent en tant que soliste : Chicago, New York, Londres, Amsterdam, Vienne, Berlin et les plus grands chefs le dirigent Bernstein, Solti, Ozawa, Maazel, Abbada, Giulini...
 
En 1979, après ses débuts de chef d'orchestre au Ravinia Festival de Chicago, Vladimir Spivakov crée en Russie son propre orchestre, " Les Virtuoses de Moscou ". Il réunit au sein de ce remarquable ensemble de chambre des musiciens solistes appartenant aux meilleures formations de son pays.
Très rapidement, les " Virtuoses de Moscou " vont acquérir une solide réputation internationale, donnant plus de 120 concerts par an dans le monde entier.

Après avoir salué ses dons exceptionnels de violoniste, ses enregistrements et son magnifique travail de directeur artistique du Festival de Colmar, le public applaudit en Vladimir Spivakov un artiste complet.

En 2000, la France a officiellement reconnu sa contribution au rayonnement de la musique et de la culture en l'élevant au grade du Chevalier de la Légion d'honneur.
(source: http://www.paris-moscou.com/pages/colmar2005/directeur.htm complétée,adaptée et modifiée par Paul Moes)
 
Alexander Ghindin

ghindin.jpgAlexander Ghindin est né en 1977 à Moscou. En 1994, il reçoit un Prix au Xème concours International P.I. Tchaïkovski, puis en 1999, il est lauréat du Concours Reine Elisabeth de Belgique, qui lui ouvre les portes d’une belle carrière. Alexander Ghindin se produit avec des orchestres tels que le Philharmonia de Londres, la Philharmonie de Liège, du Luxembourg, les orchestres de Lille, National de Belgique, de Monte-Carlo, le Münchner Philharmoniker (3 saisons de suite), Rotterdam Philharmonisch Orkest, Berliner Sinfonie-Orchester, Orchestre National de Bordeaux, etc. avec des chefs Maestro Spivakov, Ashkenazy, Fedosseiev, Fagen, Slatkin, Simonov, Kitajenko, Neuhold, P. Järvi... En 2002, il fait ses débuts aux Etats-Unis à Avery Fisher Hall (Lincoln Centre, New York) avec le Philharmonia dirigé par Maestro Ashkenazy, il joue la version originale du 4ème concerto de Rachmaninov : c’est une première aux Etats-Unis.
 
En récital, il joue à la Philharmonie de Varsovie, au Kennedy Center (Washington), Théâtre du Châtelet, salle Gaveau, Klavier Festival Ruhr, Festival International d’Osaka, Festival de la Roque d’Anthéron, de Radio France à Montpellier, de Colmar, Dinard, Vannes, Festival Chopin à Bagatelle, Piano à Auxerre...
 
En 2005-2006, il est très présent en Russie, (en deux pianos avec M. Petrov, également sous la direction de M. Graf, M. Verbitsky...). Le Festival International d’Osaka l’invite pour une nouvelle tournée de six concerts (récitals et concertos) ; il revient au Festival International de Colmar pour un récital avec Vladimir Spivakov et un concert avec orchestre (H. Graf), au Festival Chopin (Paris), au Festival du Comminges, de Dubrovnik, avec l’Orchestre National de Belgique (M. Casadesus)...
 
Parmi ses projets : la Philharmonie de Varsovie - en concerto et en récital avec Vladimir Spivakov, des récitals au Grand Théâtre de Bordeaux, au Musée d’Orsay, et avec les orchestres de Tours, Monte-Carlo, Séville, Bordeaux, Lituanie, la Philharmonie Slovène, le Festival d’Automne de Prague, de très nombreux concerts en Russie (M° Simonov, M° Spivakov, M° Fedosseyev...).
 
En février 2006 est paru le superbe enregistrement des Sonates de Brahms avec Vladimir Spivakov, chez Capriccio ; les deux artistes seront en tournée dans ce programme en 2007-2008 (Paris, Dijon, Barcelone, Varsovie et Luxembourg...).
Il enregistre chez Ondine les versions originales des concerto 1 et 4 de Rachmaninov (Orchestre Philharmonique d’Helsinki, Maestro Ashkenazy, Ondine). Il a également une importante discographie chez Octavia.
Alexander Ghindin a reçu en 2006 la distinction de Honoured Artist en Russie.
(source: http://www.festivalmusiquementon.com/article.php3?id_article=61 complétée et adaptée par Paul Moes)
 
Serge Prokofiev (1891-1953)

Serge Prokofiev est né à Sontsovka, dans la province de Iekaterinoslav. Sa mère, pianiste amateur, est son premier maître et l’évidence des dons de l’enfant apparaît si tôt qu’elle n’hésite pas à l’engager dans une carrière musicale. En 1900, il compose son premier opéra, le Géant, destiné premièrement aux enfants. Suivant son penchant pour le théâtre, il compose deux autres opéras : Sur une île déserte (1902) et Ondine (1904-1907) qui s’inspirent de quelques sujets repris de son enfance. De 1902 à 1903, il travaille principalement la composition avec Reinhold Clière (1874-1956) qui lui enseigne la théorie et l'harmonie, puis rentre au Conservatoire de Saint-Pétersbourg en 1904, à l'âge de treize ans. Il étudie l'orchestration avec le compositeur Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908), et la direction d’orchestre avec Nikolaï Tcherepine (1873-1945).

Ses premières apparitions aux « soirées de musique contemporaine » le révèlent comme un phénomène. Le 6 mars 1910, est créée sa première œuvre par Jurgenson. Prokofiev était de la race des « jeunes barbares », résolument anticonformistes et bourrés de « forces explosives ». « Extérieurement, cet homme robuste, sportif (on a beaucoup parlé de son art de jouer au football sur son clavier) et même provocateur dans ses costumes, dans sa façon naturelle et dans ces redoutables humeurs, peut apparaître comme une sorte d’improvisateur brillant » écrit un écrivain russe.
Dès 1918, Prokofiev quitte la Russie, les événements politiques le passionnant beaucoup moins que la musique. Il est vrai que l’énorme effervescence qui secoue son pays le laisse totalement indifférent… Comme pianiste il erre de capitales en capitales. Puis il s’établit aux États-Unis où il compose ses principales œuvres. C’est lors d'un séjour en France qu'il se querelle avec Igor Stravinski (1882-1971). On a souvent opposé la « perfection » de Stravinski à l’art plus « rocailleux » de Prokofiev.

En 1914, il reçoit le prix Anton Rubinstein comme pianiste-compositeur.
Ses compatriotes insistant beaucoup pour qu’il revienne en Union soviétique en lui faisant miroiter l'esprit nouveau qui l'animerait, il rentre en Russie en 1932. Là, il devient chef d’école, est chargé de fonctions officielles mais doit s’adapter aux inévitables rigueurs des nouvelles disciplines. En 1938 Eisenstein l'invite à travailler sur la musique de son projet de film Alexandre Nevski.
En 1947, Prokofiev est proclamé Artiste du Peuple.

La deuxième purge stalinienne le condamna publiquement et le conduisit à la misère. Par chance,Rostropovitch força Khrenikov, secrétaire général de l'Union des compositeurs, à lui fournir 5000 roubles.

L'histoire ne se montre pas tendre avec Serge Prokofiev : l'image de compositeur officiel envahit ses biographies mal informées. On oublie souvent que l'écriture de Zdravitsa, ode aux 60 ans de Staline, et d'autres œuvres « officielles », furent d'abord motivées par la prise en otage de Lina, sa première femme, en Sibérie. On oublie aussi que si d'autres ont pu bénéficier de la détente imposée par Khroutchev pour racheter leur musique de propagande par de puissantes représentations musicales de la terreur, Prokofiev mourut le 5 mars 1953, cinquante minutes avant son bourreau... Sa disparition passa, de ce fait, largement inaperçue.

En 1957, le Prix Lénine lui est décerné à titre posthume.

« Bien qu’il se soit opposé aux divers mouvements russes de son époque, Prokofiev est surtout “le fils de ses pères”. Il les aime, les connaît par cœur et en prolonge le dessein. Mais de tous est-il, peut-être avec Moussorgski, le plus grand parce qu’occasion lui fut donnée d’approfondir les caractéristiques de l’âme russe.»
(source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Sergue%C3%AF_Prokofiev complétée et adaptée par Paul Moes)
 
 
Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893)

Orchestrateur génial, doté d'un grand sens de la mélodie, Tchaïkovski composa dans tous les genres, s'illustrant particulièrement par ses œuvres symphoniques et par ses opéras. C'est également lui qui donna ses lettres de noblesse au ballet, ajoutant une dimension symphonique à un genre auparavant considéré comme "inférieur".
Issu d’une famille bourgeoise, sa vie est un contraste permanent entre luxe et précarité, scandale et besoin de reconnaissance.
 
 La musique de Casse-Noisette est sans doute une des plus célèbres que Tchaïkovski ait écrite. Elle prolonge la tradition romantique et contient quelques unes des mélodies les plus célèbres.
 
Typiquement tchaïkovskienne, la musique de Casse-Noisette possède de riches harmonies post-romantiques, arrangées à la sauce russe, créant d'intenses émotions.
 
L'Ouverture miniature est originale dans le sens où elle n'utilise que les registres aigus de l'orchestre et qu'elle nous plonge dans une atmosphère féérique.
 
Tchaïkovski arrangea une suite comprenant huit numéros extraits de la partition. Celle-ci fut jouée sous la direction du compositeur, du 7 au 19 mars 1892, peu avant la première du ballet complet. Cette suite pour ballet, op. 77a, se compose de :

En août 1892, Tchaïkovski arrangea la partition pour le piano.
(source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Casse-Noisette_(Tcha%C3%AFkovski) adaptée et mofifiée par Paul Moes)
 
Programme:
Piotr I. Tchaïkovski: Polonaise extraite d’Eugène Onéguine
Prokofiev: Concerto pour piano Nr: 4
Piotr I. Tchaïkovski: Suite de Casse-Noisette, op. 71a
 
 
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