Aujourd'hui: Camerata Artis et Gary Muller au Foyer Européen

Publié le par Paul Moes

Mardi 18 novembre 2008 à 20.00 heures au Foyer Européen

  Camerata Artis

 

Rudi BELLI, flûte

Marco ZACHARIAS, hautbois

Antoine CIPRIANI, clarinette

Gilbert HOLZEM, cor

Marc MARTINATO, basson

Garry MULLER, piano

 

Camerata Artis

est un ensemble demusiciens passionnés qui jouent surtout pour donner du plaisir.

 

Dans ses programmes cet ensemble a recours aux morceaux choisis du répertoire original pour et avec quintette à vent, respectivement des adaptations ou arrangements réussis.  Signalons qu’outre les nombreux concerts donnés au Luxembourg (dont certains ont été enregistrés par la Radio socioculturelle 100,7), en Belgique, en France et en Allemagne, le quintette a effectué une tournée en République tchèque, a collaboré aux activités des Jeunesses Musicales, a assuré l’encadrement musical de diverses séances académiques, notamment celle du 25e anniversaire de la Cour des comptes européenne. Jean-Paul Frisch et Luc Grethen, deux compositeurs ont écrit chacun un quintette sous son impulsion. Ces quintettes se trouvent réunis avec celui de Jean-Pierre Kemmer dans un CD que la Camerata Artis qui a été bien côté par Pizzicato et qui a remporté un vif succès. Pour le programme de ce soir, il se sont associés avec le pianiste Gary Muller qui partage la même passion pour la musique de chambre. Cela leur permet de présenter deux chefs d'oeuvre pour instruments à vent et piano, l'un connu, le quintette de Mozart, l'autre, un sextuor, la Rhapsodie de Joseph Jongen qui ne manquera pas de ravir les auditeurs.

 

Programme

Franz DANZI (1763-1826)

Quintette à vent en si b majeur

opus 56 Nr. 1

1er mouvement - Allegretto

*****

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)

Quintette in mi b majeur KV 452

pour piano, hautbois, clarinette, cor et basson

Largo – Allegro moderato - Larghetto - Allegretto

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ENTRACTE

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Jacques IBERT (1890-1962)

Trois pièces brèves

pour Quintette à vent

*****

Joseph JONGEN (1873-1953)

Rhapsodie opus 70

pour piano, flûte, hautbois, clarinette, cor et basson

 

Gary Muller


est un pianiste au parcours peu commun.Après avoir commencé le piano très tardivement, à l'âge de 16 ans, dans la classe d'Alexander Mullenbach, il réussit à décrocher un premier prix au Conservatoire de la Ville de Luxembourg après trois ans seulement. Il décide alors d'engager une double carrière de pianiste et de pédagogue. Il donne ses premiers cours à l'âge de 19 ans, et poursuit en même temps ses études chez Gérard Frémy, professeur au Conservatoire de Paris. Après ses études, il est nommé professeur de piano au Conservatoire de Luxembourg. En dehors de ses récitals, Gary Muller est un chambriste aux qualités particulièrement recherchées par ses pairs. De nombreux enregistrements (LP, CD, MC, radio et TV) témoignent de ses activités artistiques.

 




Franz DANZI (1763-1826)

Franz Danzi a été formé musicalement d’abord par son père Innocenz Danzi, puis par Georg Josef Vogler. Dès 1778, il a été membre de l’orchestre du prince de Mannheim. Son premier opéra Azakia a été composé à Mannheim. Lorsque l’orchestre du prince est transféré à Munich, il y succèdera à son père comme violoncelliste. En 1790, il a épousé la chanteuse MariaMargarethe Marchand, avec laquelle il se rend à Leipzig, Prague, Venise et Florence, comme membre d'une troupe d'opéra. À partir de 1798, il devient premier chef d'orchestre adjoint à Munich. Après le décès de sa femme le 11 juillet 1800, il se retire des activités publiques pendant plusieurs années. De 1807 à 1812, il est chef d'orchestre à la Cour et superviseur des instruments à vent au conservatoire de Stuttgart. De 1812 à sa mort, il sera chef d’orchestre à Karlsruhe. Comme chef d’orchestre, il soutiendra l’oeuvre de son ami Carl Maria von Weber qu’il a également influencé comme compositeur. Par son style, on peut le considérer comme un des pionniers du romantisme.

 

 

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)

Achevé le 30 mars 1784, année de grands concertos pour piano, comme les KV. 449, 450, 451, 453, le Quintette pour piano, hautbois, clarinette, basson et cor KV. 452 est l'une des oeuvres préférées de Mozart. Le jugement de son auteur n'est pas superfétatoire, puisque le jeune Beethoven s'en inspirera pour son propre opus 16, qu'il écrira sciemment dans la même tonalité une douzaine d'années plus tard. Il s'agit en fait d'un véritable concerto de chambre, chaque pupitre instaurant un dialogue concertant dont le piano est l'assise harmonique.

 

 

Jacques IBERT (1890-1962)

Jacques Ibert fait ses études musicales au Conservatoire de Paris de 1910 à 1914. Après la Grande Guerre, il remporte un 1er Grand Prix de Rome en 1919 pour sa cantate LePoète et la fée. Il sera directeur de la Villa Médicis de 1936 à 1940 et de 1946 à 1960, directeur de la Réunion des théâtres lyriques nationaux en 1955, et occupera en 1956 à l’Académie des Beaux-Arts le fauteuil laissé vacant par Guy Ropartz. Ibert représente une certaine tradition de l’art français, dans laquelle élégance et humour sont au service d’une musique de divertissement qui trouve là ses lettres de noblesse - on a parlé à son propos d’« hédonisme musical » - n’excluant en rien le « sérieux » de la composition et la sûreté du métier. Rien d’étonnant dès lors que le parcours artistique du compositeur soit très lié au spectacle sous ses différentes formes : musiques pour le théâtre (dont certaines écrites en collaboration, avec Arthur Honegger notamment), musiques de scène, ballets, et plus de 60 partitions pour le cinéma.



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