Les compositeurs anglais à Saint-Michel

Publié le par Paul Moes

Comme déjà annoncé dans une communication antérieure, un concert exceptionnel, qui devrait intéresser tout les amateurs du chant choral aura lieu le mercredi 28 mai 2008 à 20.00 heures en l'église Saint-Michel à Luxembourg.

 

Le titre du programme est"Glory be to the Father".

 

En entrée la "Chorale Saint-Michel" interprétera, a capella des motets de William Byrd, d'Orlando Gibbons, de Thomas Tallis et de John Taverner e.a.

 

Puis le Luxembourg Brass Ensemble se joindra à la chorale dans des oeuvres de Henry Purcell, de Sir Charles Hubert Hastings Parry et de Sir Charles Villiers Stanford.

 

Suivront  exécutées par l'ensemble de cuivres seul des extraits de la "Water Music" et la "Purcell Suite".

 

Alain Wirth, organiste titulaire de Saint-Michel depuis 20 ans, interprétera des oeuvres de John Stanley et de Percy Whitlock.

 

Nous complètons notre présentation de ce concert de musique anglaise, par de courtes biographies des compositeurs au programme.

 

 

La soirée sera placée sous la direction de Gerry Welter.

 

Gerry Welter

 

Gerry Welter

 

Plusieurs premiers prix au Conservatoire de Luxembourg. Premier prix d'alto avec distinction au Conservatoire Royal de Liège. Depuis 1966, membre de l'Orchestre Symphonique de RTL, l'actuel Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Chargé de cours au Conservatoire de musique de Luxembourg depuis 1967, membre fondateur et, de 1974 à 1986, président des "Amis de l'Orgue, Luxembourg"; membre des ensembles "Art Musical", "Collegium Musicum", "Les musiciens", "Actar". Depuis 1954 membre de la Chorale Saint-Michel dont il assure la direction depuis 1960.

 

 

 

La Chorale Saint-Michel

 

La Chorale Saint-Michel, fondée en 1850, est placée sous la direction de Gerry Welter depuis 1960.  Chœur d'hommes au départ, la formation s'est développée peu à peu en une chorale mixte d'une soixantaine de membres. Elle puise dans un répertoire comprenant principalement des œuvres de musique sacrée et a exécuté à ce jour de nombreux concerts au Luxembourg et à l'étranger. Parmi ceux-ci il convient de retenir plus spécialement

Le Messie de G.F.Händel (au Luxembourg, en France et en Belgique)

Des Chants orthodoxes russes (à Léningrad, à Kiev et à Moscou)

Le Requiem allemand de Brahms avec l'orchestre de RTL

Le War Requiem de B. Britten à la Philharmonie de Berlin et à Luxembourg

Avec l'ensemble  «Les musiciens» 

La Missa solemnis KV 337 de Mozart 

La Missa dolorosa d'Antonio Caldara et le Miserere de Joh.Chr.Fr. Bach 

Le Requiem KV 626 de Mozart, complété par Robert D. Levin 

Le Requiem d'Anton Bruckner 

Le Stabat Mater de Joseph Haydn 

Le Requiem de Gabriel Fauré

Le Requiem de João Domingos Bomtempo

Le Stabat Mater de Antonin Dvořák
 

La Participation au War Requiem de Benjamin Britten avec l'Ensemble Instrumental du Festival d'Echternach sous la direction de Pierre Cao

« Die Schöpfung » de Joseph Haydn avec l'ensemble « Neue Hofkapelle », München

Le Jazz Requiem de Nils Lindberg avec, au piano le compositeur lui-même, et la Norbotten Big Band, Suède

La Grande Messe en ut mineur KV 427 de Mozart, avec l’orchestre « La Banda » et des solistes de renommée internationale.
 

"Pomischliaiu dẻn Straschnyi" de K. Nikitin (création mondiale)

A côté des ses concerts, la chorale assure également les services de l’église Saint-Michel, tout spécialement les jours de fête. Dans ce contexte, elle chante chaque année, et cela depuis 40 ans, la messe de minuit, à Noël, pour laquelle sont programmés alors des œuvres pour solistes, choeur et orchestre (Schubert, Haydn, Mozart, Rathgeber, Charpentier etc.)

Depuis 1992, la chorale donne régulièrement le 2 novembre, Jour des Morts. un concert de circonstance avec de grandes œuvres de genre Requiem, Stabat Mater, Miserere etc.

La Chorale Saint-Michel a sorti, en mars 1997, un CD consacré à la musique liturgique orthodoxe et comprenant de larges extraits de la « Divine Liturgie de Saint Jean Chrysostome » ainsi que des « Vêpres » de Serge Rachmaninov. Ce CD fut réédité deux fois depuis.

 

Le Luxembourg Brass Ensemble

 

Fondé en 1996, la formation «Luxembourg Brass Ensemble» réunit cinq musiciens de renommée, passionnés de musique pour cuivres. L'ensemble dispose de moyens dynamiques et virtuoses exceptionnels qui séduisent tous les publics. Formation à sonorité ample, brillante et pénétrante, «Luxembourg Brass Ensemble» a trouvé sa juste place aussi bien dans la musique classique que dans les oeuvres les plus récentes de musique contemporaine. Poussé à l'extrême limite de la virtuosité, cet ensemble plonge l'auditeur dans des univers tantôt paisibles, tantôt déchirants.

Trompettes

Pierre Kremer, Roman Zaremba

Trombone

Marc Meyers

Cor

Marc Bouchard

Tuba

Patrick Krysatis

 

L'ensemble se produit régulièrement à l'occasion des multiples manifestations culturelles et musicales du Luxembourg et de la grande région... et enchante à chaque occasion son public.

 

Alain Wirth

 

Professeur d'Orgue , Organiste titulaire des églises « St. Pie X à Luxembourg-Belair » et  « Saint-Michel à Luxembourg »

 

....né en 1963 à Steinfort (L),

Tout en s'intéressant très jeune à l'orgue, il commence seulement en 1978 à l'âge de 15 ans ses études musicales avec Albert Leblanc (1903-1987) avec qui il poursuit sa formation jusqu'en 1982. Après un an au Conservatoire de la Ville de Luxembourg, dans la classe Pierre Drauth, il y obtient un premier prix d'orgue.

Le Conservatoire Royal de Liège est l'étape suivante. Il emporte plusieurs premiers prix dont le prix d'orgue dans la classe de Jean Ferrard (Bruxelles). Il poursuit sa formation en travaillant avec Bernard Lagacé, Jean Boyer et Louis Robillard de Lyon. Soucieux de parfaire sa formation, il suit dès 1988 l'enseignement que dispense Daniel Roth (Paris) à l'école supérieure de musique à Sarrebruck où il obtient en 1990, le diplôme de concertiste. Actuellement il mêne une carrière très diversifiée.

Alain Wirth est depuis 1992, professeur d'orgue au Conservatoire de Luxembourg.

Ainsi il partage son temps entre les concerts et les enregistrements

la formation des organistes et

sa tâche d'organiste titulaire dans les églises Saint Michel (depuis 1988) et Saint-Pie X à Luxembourg. La consultation et la planification dans le domaine de facture d'orgues constitue un champ d'activité: élaboration des dispositions des orgues de Ell (L) Wormeldange (L), Fischbach et Mondercange (L). Conscient que les orgues du Luxembourg constituent un patrimoine important, il s'investit également dans la sauvegarde des Instruments anciens, dont notamment les rares rescapés du 19ème siècle.

Souvent, sa curiosité musicale l'amène à participer en tant qu'organiste et claveciniste aux formations les plus diverses: orchestres symphoniques (OPLuxembourg, OPLiège, Solistes Européens, Les Musiciens, Estro Armonico), choeurs, duo flûte et orgue, percussion, violoncelle, trompette etc.

Sa prédilection naturelle le porte à présenter la musique de Bach,le répertoire symphonique autour de Vierne et Widor et les contemporains comme Messiaen et Escaich.

 

 

William Byrd

William Byrd (1543 (?) - 4 juillet 1623) était un compositeur et organiste anglais de la Renaissance.Il existe très peu de sources concernant la jeunesse de Byrd et les premières années de sa carrière. Des documents juridiques découverts récemment situent l'année de sa naissance en 1540, ou à la fin de 1539 mais la tradition musicologique continue de retenir l'année 1543. Byrd a été un élève du compositeur Thomas Tallis. Son premier poste identifié avec certitude a été celui d'organiste de la cathédrale de Lincoln, le 27 février 1563. En 1572, il est à Londres pour remplir l'office de gentilhomme de la Chapelle Royale auquel il vient d'être nommé. Il tient l'orgue avec Tallis, chante et compose : Byrd conservera ce poste pendant deux décennies.
L'importance de ses relations personnelles et professionnelles avec Tallis se manifeste à nouveau en 1575, lorsque la reine Élisabeth Ire confère conjointement aux deux hommes le privilège exclusif pendant vingt-et-un ans d'importer, imprimer, publier, vendre de la musique et d'imprimer du papier musique. Byrd publie trois recueils de motets en latin, les Cantiones Sacrae, le premier en 1575 avec Tallis, qui écrit 16 des 36 pièces, et les deux autres en 1589 et 1591. Byrd publie parallèlement deux anthologies musicales en anglais, Psalmes, Sonets and Songs en 1588 et Songs of Sundrie Natures en 1589.
En 1593, Byrd et sa famille s'intallent dans un petit village de l'Essex, Stondon Massey, et ne le quittent plus. Byrd se consacre de plus en plus à la musique liturgique du rite catholique. Il publie ses trois Messes Ordinaires entre 1592 et 1595, suivies de deux livres de Gradualia, un cycle musical annuel, en 1605 et 1607. Il meurt le 4 juillet 1623 et est enterré dans une tombe anonyme du cimetière de Stondon.
L'existence de Byrd est marquée par une série de contradictions, très caractéristiques des hommes de la Renaissance. Ainsi vécut-il au XVIIe siècle sans que sa musique vocale, notamment ses madrigaux, se rapproche pourtant du nouveau style baroque ; cependant, son œuvre pour clavier, remarquablement construite, marque le début du style baroque pour l'orgue et le virginal. De la même manière, Byrd peut être considéré comme un musicien de cour anglican, quoiqu'il ait consacré ses dernières années à la liturgie catholique et qu'il soit mort dans une relative obscurité. Lors du déchaînement anti-catholique qui suivit l'attentat catholique contre Jacques Ier, en 1605, certaines de ses œuvres ont été interdites en Angleterre sous peine d'emprisonnement ; pourtant certaines autres, comme le Short Service, ont été chantées sans interruption dans les cathédrales anglaises au cours des quatre derniers siècles.

Alors que Palestrina, Lassus et Victoria composaient de la musique pour les liturgies catholiques, et jouissaient d'une relative liberté dans leur art, la polyphonie latine du compositeur anglais s'est forgée dans des circonstances tout à fait différentes.
La majorité de la production musicale de Byrd date du long règne d'Élisabeth Ire, lorsqu'après vingt ans de troubles religieux, l'Angleterre était définitivement devenue une nation protestante. Alors qu'on aurait pu s'attendre à ce que Byrd ait concentré ses efforts artistiques sur la musique pour l'église réformée, la production qui nous est parvenue de lui nous montre clairement qu'il avait d'autres projets en tête lorsqu'il prenait la plume pour composer. Les statistiques sont révélatrices. En raison de la longue collaboration de Byrd avec la Chapelle Royale et de puissants patrons, près de la moitié de sa considérable production est consacrée au divertissement profane et de cour (musique pour clavier, chansons pour consort, madrigaux, sonnets, etc.), tandis que le reste est de la musique d'église. Byrd composa près de 200 œuvres latines (dont la plupart se sont conservées dans des éditions imprimées contemporaines), ainsi que trois versions de l'ordinaire de la Messe, tandis que sa musique pour l'église anglicane (dont pas une note ne fut imprimée du vivant du compositeur) se compose uniquement de quatre services, trois versions de Versets et de Répons, une courte Litanie, et quelque douze hymnes. D'ailleurs, si l'on voulait enregistrer la musique sacrée de Byrd qui nous est parvenue, les œuvres latines occuperaient 13 ou 14 CD, alors qu'on aurait du mal à remplir quatre disques avec le matériel anglais.


Liste des œuvres de William Byrd

Pour la voix
Messes (c.1592-5) [modifier]
Messe pour trois voix (c.1593-4)
Messe pour quatre voix (c.1592-3)
Messe pour cinq voix (c.1594-5)
Motets en Latin

Cantiones, quae ab argumento sacrae vocantur (1575)*
Liber primus sacrarum cantionum (Cantiones Sacrae I) (1589)
Defecit in dolore - Sed tu Domine
Domine praestolamur - Veni Domine noli tardare
Liber secundus sacrarum cantionum (Cantiones Sacrae II) (1591)*
Gradualia: ac cantiones sacrae, liber primus (Gradualia I) (1605)
Gradualia: seu cantionum sacrarum, liber secundus (Gradualia II) (1607)

Musique en anglais

Psaumes, sonnets, chansons (1588)
Chansons variées (1589)
Psaumes, chansons et sonnets (1611)
Pour le clavecin [modifier]
My Ladye Nevells Booke (1591)
My Ladye Nevells Grownde
Qui Passe; for my Ladye Nevell
The Marche before the Battell
The Battell: The souldiers sommons; The marche of footemen; The marche of horsmen; The trumpetts; The Irishe marche; The bagpipe and the drone; The flute and the droome; The marche to the fighte; The retreat


Orlando Gibbons

 

Orlando Gibbons, baptisé à Oxford le 25 décembre 1583 et mort à Canterbury le 5 juin 1625, est un compositeur anglais.
Après avoir été choriste et étudiant en musique à King's College (Cambridge), il est nommé en 1604 organiste à la Chapelle Royale. En 1623 il devient organiste à l'abbaye de Westminster à Londres. Par ses talents d'instrumentiste, il a été surnommé le « meilleur doigt de son époque ».
Il est réputé par ses compositions de musique de chambre (pièces pour violes, pièces pour clavecin et pour virginal) et par ses œuvres chorales, d'obédience uniquement protestante. Il a écrit également quelques pièces vocales profanes dont les cris de Londres.
Glenn Gould tenait Gibbons en très haute estime et enregistra un grand nombre de ses œuvres.


Thomas Tallis

Thomas Tallis (1505 - 1585) est le compositeur anglais le plus influent de sa génération et aujourd'hui, le compositeur le plus connu de la Renaissance.

Tallis servit quatre monarques anglais en tant qu'organiste, dont celui de La Chapelle Royale. Il obtient, pour lui et son disciple William Byrd, le monopole de l'édition de la musique vocale de la part de la Reine Elizabeth Ière.
Maître incontesté, Tallis préside la période de l'histoire de la musique anglaise la plus dynamique, durant laquelle le style de l'imitation fut largement adopté par les compositeurs anglais dans le sillage des réformes et suppressions de nombreux monastères.
Bien que la musique de Tallis inclût des styles et des objectifs très divers, la musique chorale constitue la majeure partie de sa production, en intégrant à la fois le style motet en vieux latin, à la fois le nouveau style d'Anthem anglais. L'idée mélodique domine sa création, la polyphonie est primordiale qu'elle soit homophonique ou en imitation.
Tallis n'était pas spécialement intéressé par la technique du contrepoint, donnant alors à ses œuvres, un air de sérénité qui émane de la simplicité musicale.
Les œuvres de musique chorale latines sacrées font parties des pièces les plus réussies de Tallis; sa production la plus importante est dans le genre motet dont les textes ont été mis syllabiquement dans le style des maîtres italiens de la Renaissance. Ses anthems anglais ont joué un rôle important dans les premiers développements du genre persistant.
La plupart des œuvres de Tallis est dans la veine conservatrice, cependant quelques pièces illustrent la nature expérimentale du compositeur. Ceci inclut des pièces de Consort et des compositions d'orgues dans lesquelles les techniques les plus extravagantes sont utilisées.

Également remarquable, le grand motet Spem in alium, page spectaculaire à quarante voix réelles. Les Lamentations de Jérémie, probablement la dernière composition de Tallis, est aussi sa plus respectable.
Cette excellente pièce dramatique contient nombreuses splendides mélodies, un contrepoint travaillé et de délicieuses dissonances. Dans la profusion d'invention et intensité expressive, cette pièce est unique non seulement dans le répertoire de Tallis, mais aussi en tant que pièce majeure de la musique anglaise de la Renaissance.
Aujourd'hui, la musique de Tallis continue a être extrêmement populaire. Ceci est dû notamment à l'intervention de compositeurs contemporains, tels que Ralph Vaughan Williams et Peter Maxwell Davies, ainsi qu'au mouvement de redécouverte de la Musique Ancienne et des œuvres chorales anglaises.
Bien que les réussites techniques de Tallis palissent en comparaison à d'autres de ses contemporains, sa musique est un superbe élément de communication de l'expression humaine qui parle directement au public.


John Taverner

John Taverner (vers 1490 - 18 octobre 1545) est un compositeur anglais de la Renaissance.
On connaît peu de chose de la vie de Taverner. Il est né dans le comté de Lincolnshire, peut-être aux environs de Tattershall.
En 1524 il est membre, puis maître du Chœur de la Collégiale de Tattershall dans le Lincolnshire.
En 1526 il est nommé maître du Chœur (Informator choristorum) à Cardinal College[1] à Oxford, peu après sa fondation par son protecteur le Cardinal Wolsey. L'institution était dotée d'un chœur de seize choristes et de douze « clercs habiles à la polyphonie ».
Il a été emprisonné en 1528 pour hérésie ou sympathie luthérienne, comme d'autres membres de l'université et malgré la protection du Cardinal Wolsey. Après la chute de ce dernier, il démissionne de sa charge en avril 1530 et on ignore tout de sa vie jusqu'en 1536.
Il occupe un autre poste à l'église Saint Botolph de Boston dans son Lincolnshire natal à partir de 1537, pour ensuite se retirer en notable de la ville pour y mourir et être enterrer sous la tour de l'église de la paroisse.
Taverner est sans doute le plus grand compositeur de l'époque d'Henry VIII. Que le thème de l'In Nomime de la Messe Gloria tibi Trinitas traverse l'histoire est le signe de son importance historique, mais il suffit de compter les innovations de la texture polyphonique que contiennent ses œuvres pour en considérer l'importance.


Charles Villiers Stanford

Sir Charles Villiers Stanford est un compositeur irlandais, né le 30 septembre 1852 à Dublin et décédé le 29 mars 1924 à Londres
milieu musical où ses deux parents sont des musiciens chevronnés ; son père s'intéresse plus particulièrement au chant tandis que sa mère est pianiste. Il étudie l'orgue et la composition auprès de Robert Stewart. Ses talents précoces ont été relatés dans un article du Musical Times de décembre 1898.
Il se rend à Londres en 1862 pour étudier avec Arthur O'Leary et Ernst Pauer, avant de parvenir en 1870 au prestigieux Queens' College de Cambridge, puis au Trinity College en 1873 où il est notamment organiste jusqu'en 1892. Sa nomination au poste de directeur de la société musical de l'université de Cambridge lui offre une notoriété certaine.
Entre 1874 et 1877, il passe quelques semaines d'études en Allemagne afin de parfaire sa technique de composition avec Carl Reinecke et Friedrich Kiel, avant d'obtenir ses diplômes universitaires à Cambridge. Il rencontre le violoniste Joseph Joachim et le chef d'orchestre Hans von Bülow qui le soutiendront avec constance.
Engagé comme professeur de composition au Royal College of Music en 1883, il devient également chef du Bach Choir de 1886 à 1902, professeur de musique à Cambridge, à partir de 1887. Il est aussi chef de l'Orchestre philharmonique de Leeds de 1897 à 1909, ainsi que du festival de Leeds de 1901 à 1910.
Parmi ses élèves, on retrouve les compositeurs Arthur Bliss, Herbert Howells, John Ireland, Gustav Holst, George Dyson, Ernest John Moeran, Rebecca Clarke et le chef d'orchestre Eugene Goossens.
Avec Hubert Parry et surtout Edward Elgar, il est l'un des compositeurs emblématique de la période victorienne.


Percy Whitlock


Percy William Whitlock (1 June 1903, Chatham, Kent - 1 May 1946, Bournemouth) was an English organist and composer. A student of Vaughan Williams at London's Royal College of Music, Whitlock quickly arrived at an idiom which combined elements of his teacher's output and that of Elgar. The result was immediately striking, particularly since his lush harmonic style also bore traces of Gershwin and other popular composers of the 1920s. Like Vaughan Williams and Delius, he often used themes that sounded like folksongs but were, in fact, original creations.
From 1921 to 1930 Whitlock was assistant organist at Rochester Cathedral, Kent. Later (1930-1935) he served as music director at St Stephen's Anglican Church, Bournemouth, combining this from 1932 with the role of that city's borough organist, in which capacity he regularly played at the local Pavilion Theatre. After 1935 he worked for that theatre full-time. A tireless trainspotter, he wrote at length and with skill about his hobby.[1] Sometimes, for both prose and music, he used the pseudonym Kenneth Lark.
Among Whitlock's organ works are Five Short Pieces (1929), Four Extemporisations (1933; these are actually much more cogent than their title suggests), Seven Sketches on Verses of the Psalms (1934), and - perhaps his masterpiece - Plymouth Suite (1937). He did produce an Organ Symphony in the same year as the Plymouth Suite; but it has hardly ever been played, nor (according to those few who have heard it or seen the score) does it represent the composer at his finest. Whitlock's gifts expressed themselves most convincingly in the smaller forms, and as a miniaturist he can stand alongside many composers much better remembered than himself.
While only in his 20s Whitlock was diagnosed with tuberculosis; he also suffered from hypertension, and near the end of his life he lost his sight altogether. His early death, a few weeks before his 43rd birthday, deprived English music of a refreshing voice. For decades afterwards he remained largely forgotten. This neglect has eased in recent times, with the increased popularity of romantic and postromantic organ literature; his oeuvre's representation on compact disc continues to grow.
The Percy Whitlock Trust [2], founded in 1983, aims to make the composer's output better known. It co-ordinates many events and recitals, and publishes articles and features which relate to the composer. President of the Trust is Dr Francis Jackson CBE. The Trust Secretary is Malcolm Riley, who published the authorised biography of Percy Whitlock in 1998.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Mai 2008

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